INTERVIEW E1 - "Le président de la République n’a pas le pouvoir de suspendre un plan social et je pense que depuis cinq ou six ans, les politiques en France ont voulu faire passer le sentiment dans la population qu’ils pouvaient tout faire eux-mêmes", a regretté François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, vendredi sur Europe 1.
"Je pense que le premier responsable a été le précédent président de la République, Nicolas Sarkozy qui, rappelez-vous, en allant justement chez Arcelor a dit : 'moi, président, j’ai le pouvoir de vous empêcher de fermer cette entreprise'. Or aujourd’hui, c’est la déception de la part des salariés. Donc, ce que je souhaite de ce gouvernement, c’est qu’il fasse ce qu’il est capable de faire", a-t-il ajouté.
Et François Chérèque de conclure : "d’abord qu’il nous laisse négocier, ensuite qu’il mette les moyens de l’Etat pour pouvoir anticiper les difficultés et accompagner quand il y en a".