Interrogé lundi soir sur Europe 1, le patron de la CFDT François Chérèque s'est dit "prêt à débattre" des questions de coût du travail préconisées par le rapport de Louis Gallois. "Ce n'est pas un refus catégorique", affirme-t-il.
François Chérèque met cependant trois conditions à tout débat sur la question. "Un, on ne touche pas au pouvoir d'achat des salariés. (...) la deuxième condition, c'est qu'on maintienne le niveau de prestations sociales. Le troisième élément, c'est donnant-donnant. Il faut des engagements des entreprises pour que cet argent supplémentaire aille à la recherche, au développement et à la formation".