Le gouvernement panaméen a suspendu un contrat signé avec l'assureur-crédit français Coface pour le financement du métro de Panama en représailles à de récentes critiques de la ministre du Budget Valérie Pécresse sur son système fiscal, a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères.
"La décision de rejeter les services de la société française Coface est prévue par la Constitution panaméenne qui préconise des mesures de rétorsion en cas d'agissements discriminatoires étrangers" contre Panama, indique le ministère dans un communiqué.
Le contrat avec la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) portait sur un prêt de 297,8 millions de dollars pour financer partiellement la construction du métro, selon le quotidien La Prensa. Dans un récent discours sur la fraude fiscale, la ministre française a cité le Panama comme un état "non coopératif" en matière fiscale.