Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste pour 2012, a réagi samedi à la dégradation de la note des Etats-Unis par Standard and Poor's, s'ajoutant à la crise de la dette dans la zone euro, en dénonçant le "manque de courage" des Etats pour mener certaines réformes. "L'urgence en Europe comme aux Etats-Unis, c'est la relance de l'activité économique", fait valoir dans un communiqué la présidente de Poitou-Charentes. Pour cela, ajoute-t-elle, les Etats doivent enfin "imposer au système financier des règles maintes fois annoncées mais jamais réalisées par manque de courage et en raison d'une idéologie libérale dramatique pour l'avenir de nos peuples".
"Pourquoi les décisions prises par la zone euro en 2008 ne sont toujours pas appliquées concernant la moralisation du capitalisme?", s'interroge la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007. Ainsi "la taxation des mouvements de capitaux, la réforme du système bancaire, l'interdiction de spéculer sur les dettes des Etats ne sont toujours pas en vigueur", dénonce-t-elle.