Laurent Fabius (PS) a jugé lundi qu'"il n'y a(vait) pas de pilote dans l'avion", en commentant la crise grecque et les difficultés du secteur bancaire qui lui sont liées. "Il n'y a pas 36 solutions", a-t-il poursuivi, "il faut que les principaux pays, je pense à l'Allemagne et à la France, et leurs dirigeants dégagent une vision, vers où on va, et qu'on prenne une décision".
"Je suis sceptique sur la possiblité (de la Grèce) de rembourser ses prêts aux conditions actuelles", a-t-il dit. "Les prêts qui lui ont été consentis sont à un taux d'intérêt trop élevé et donc lui cassent le peu de croissance qu'elle pourrait faire", a ajouté Laurent Fabius pour qui "il faut donc renégocier les conditions" alors qu'"on a déjà eu énormément de mal à trouver un accord".