La Grèce espère lancer "d'ici à vendredi 17 février" l'offre publique à ses créanciers privés pour la restructuration de sa dette, au risque sinon de s'exposer à "la faillite", a indiqué dimanche devant le parlement le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos.
"D'ici à dimanche soir, le parlement doit avoir adopté" le nouveau programme de redressement dicté par l'UE et le FMI, pour que le pays "puisse recevoir le feu vert de l'Eurogroupe, éventuellement mercredi" au déblocage de son deuxième plan de sauvetage, a affirmé le ministre au début du débat parlementaire sur ce train de mesures.
"Si cela n'a pas lieu (...) nous ne pourrons pas d'ici au 17 février lancer officiellement l'opération d'échange de titres" pour effacer 100 milliards de dette grecque. "Et nous ne pourrons pas procéder à l'échange à temps d'ici au 5 mars pour régler le problème du remboursement des obligations arrivant à échéance entre le 14 et 20 mars" d'un montant de 14,5 milliards d'euros, a-t-il mis en garde.