François Fillon a indiqué mercredi à Paris que la garantie que la France et la Belgique s'apprêtent à accorder à la banque Dexia serait "rémunérée", reconnaissant qu'une telle opération comportait forcément un "risque" pour les contribuables français.
"Malheureusement, la crise financière est venue télescoper le calendrier d'assainissement de la banque Dexia qui rencontre de nouveau des difficultés de financement", a déploré le Premier ministre, au cours d'une conférence de presse conjointe à Matignon avec son homologue du Québec, Jean Charest. "Nous avons donc décidé avec le gouvernement belge de mettre en place une nouvelle garantie: je veux indiquer que ce sera une garantie qui portera sur le financement et qui sera rémunérée", a ajouté François Fillon.
"Personne ne peut dire aujourd'hui à l'avance que cette garantie coûtera au contribuable français, même si naturellement dans chaque opération de garantie, il y a un risque", a-t-il averti.