EDF a indiqué jeudi qu'il allait amplifier son plan d'économies en 2013, tout en confirmant ses objectifs financiers après une progression de son activité sur 9 mois, et malgré un recul anticipé de sa production annuelle d'électricité nucléaire en France. Le géant français de l'électricité a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 6,9% à à 55,16 milliards d'euros sur les 9 premiers mois de l'année, un résultat conforme aux attentes des analystes.
Les ventes ont été dopées par la prise de contrôle de l'électricien italien Edison en mai, un hiver rigoureux qui a alimenté la consommation d'électricité et des hausses tarifaires, notamment en France, où les prix réglementés de l'électricité ont augmenté de 5% en moyenne le 1er août, a-t-il précisé dans un communiqué. Hors effets de change et de périmètre, la croissance s'est établie à 2,9%. Malgré cette dynamique, EDF a annoncé qu'il avait relevé à 1,2 milliard d'euros son objectif d'économies pour 2013. "Les résultats du plan d'économies Spark ont dépassé les attentes du groupe avec environ 800 millions d'euros réalisés au 30 septembre 2013, soit 80% de l'objectif initial de 1 milliard d'euros", a-t-il souligné.
L'énergéticien a en outre confirmé ses objectifs financiers pour 2013, notamment celui d'une croissance organique de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) d'au moins 3% en 2013 (hors Edison), bien qu'il ait revu à la baisse la prévision de production d'électricité de son parc nucléaire français. L'électricien table désormais sur une production électro-nucléaire de 405 à 410 térawattheures en 2013, contre 410 à 415 TWh précédemment, du fait d'arrêts pour maintenance plus longs que prévu.