L’INFO. 500 millions d’euros, c’est la somme que devait toucher le BTP en 2014 au titre de l’écotaxe. Le principe du dispositif était en effet de taxer les pollueurs pour financer des grands projets d’infrastructures : des routes, des ponts, etc.. Face à la suspension de la mesure, le BTP va faire pression sur le gouvernement pour obtenir quand même l’argent qui était prévu.
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Coupes dans les grands projets. La somme initialement dévolue au marché du bâtiment devait permettre l’embauche de 4.000 personnes selon les calculs des fédérations de BTP. La disparition des 500 millions de l’écotaxe, c’est le risque de coupes dans les grands projets d’infrastructures dans les transports.
A l’heure actuelle, quatre lignes à grandes vitesse (Tours/Bordeaux, Le Mans/Rennes, etc.) ou encore une rocade attendue depuis 20 ans dans l’agglomération marseillaise sont en cours de construction par exemple.
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L’Etat à la rescousse. Pour la Fédération Nationale des Travaux Publics, la seule solution est donc de pousser le gouvernement à compenser le manque à gagner par le biais d'une subvention exceptionnelle. C’est d’ailleurs ce qu’elle voudrait dire à Pierre Moscovici alors qu’elle a demandé à être reçue par le ministre de l’Economie selon les informations d’Europe1.
Elle compte notamment rappeler que le manque d’investissements pourrait avoir une conséquence très simple : la mise en retard des projets prévus. Du côté du gouvernement, on commence donc à prendre en compte l’idée et à chercher où des économies pourraient être faites.
Pour ne pas toucher aux projets emblématiques, on pense à faire des coupes discrètes, en supprimant des chantiers moins importants. Un rond-point par-ci, la modernisation d'une gare par là, ou encore un entretien des voies ferrées moins assidu pourraient faire l’affaire.