Le ministre du Travail Michel Sapin a regretté samedi que le "grand et bel accord" sur la réforme du marché du travail conclu dans la nuit entre les partenaires sociaux n'ait pas rencontré l'adhésion de plus de syndicats, alors qu'il va mettre en place, selon lui, "des outils" contre le chômage.
Interrogé sur RTL sur le refus de signer l'accord, d'ores et déjà annoncé par la CGT et FO, Michel Sapin a souligné qu'en France, comme dans d'autres pays, "un accord est un accord quand une majorité des organisations syndicales le signe", engageant ainsi tout le monde - gouvernement et partenaires sociaux.
"J'aurais préféré bien entendu que plus encore d'organisations syndicales le signent. Peut-être certaines ont-elles hésité ? Peut-être certaines sont-elles en proie à des considérations internes ? Je respecte tous les motifs mais il y a un accord et cet accord est un bel et grand accord", a déclaré le ministre.