Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a affirmé jeudi que la question de son avenir politique n'était "pas pertinente". Dominique Strauss-Kahn était interrogé par un journaliste français, qui lui a demandé en anglais quel était l'avenir du FMI, et en français s'il ouvrait pour la dernière fois les réunions semestrielles du FMI, sous-entendant qu'il aurait décidé de viser l'élection présidentielle de 2012.
"Comme tout le monde l'a compris, la partie française de la question n'est pas pertinente", a-t-il répondu, en anglais. "La réponse à la partie en anglais de la question, sur l'avenir de l'institution, est proche de ce qui a été avant: j'imagine que le FMI gardera son rôle central avec les suites de la crise", a-t-il ajouté.
Dominique Strauss-Kahn, donné gagnant de l'élection présidentielle par les sondages depuis 2009, a constamment éludé la question de sa participation à la campagne, affirmant seulement en février 2010 que "dans certaines circonstances" il pourrait l'envisager.