La ministre française des Finances Christine Lagarde s'est déclarée dimanche au Caire "particulièrement confiante" sur ses chances de prendre la tête du Fonds monétaire international (FMI) et s'est refusée à commenter la candidature de l'Israélien Stanley Fischer. "Je suis tout à fait confiante, particulièrement après les différents entretiens que j'ai eus, notamment aujourd'hui en Egypte", a-t-elle déclaré à des journalistes après un entretien avec son homologue égyptien Samir Radwane. L'Egypte compte un représentant parmi les 24 membres du Conseil d'administration du Fonds.
"Nous avons eu d'excellents entretiens dont je suis très heureuse", a ajouté Chrsitine Lagarde qui n'a pas souhaité commenter la candidature au poste de directeur général du FMI déposée samedi par le gouverneur de la Banque d'Israël, Stanley Fischer, qui s'ajoute à celle du Mexicain Agustin Carstens. Stanley Fischer "a une expérience du passé comme numéro deux américain au sein du Fonds et voilà", a-t-elle simplement affirmé, en ajoutant que "chacun est libre de présenter une candidature". Le fait d'être Américain pourrait constituer un handicap pour Stanley Fischer car il est de tradition, jusqu'à présent, que la direction du FMI revienne à un Européen tandis que la présidence de la Banque mondiale (BM) est confiée à un Américain.