Le Premier ministre François Fillon estime que "le contexte actuel de reprise de l'inflation ne se prête absolument pas à une hausse de la TVA" comme le préconise la Cour des Comptes, indiquant que le gouvernement donne "la priorité à la réduction des niches fiscales". "Pour rétablir l’équilibre de nos finances publiques, nous devons avant tout baisser nos dépenses", affirme François Fillon dans une interview à l'hebdomadaire L'Usine nouvelle.
"Le contexte actuel de reprise de l’inflation ne se prête absolument pas à une hausse de la TVA. Nous donnons donc la priorité à la réduction des niches fiscales, piste elle aussi mise en avant par la Cour des comptes", souligne-t-il. "Une hausse d’impôt généralisée n’est pas envisageable", affirme également le Premier ministre soulignant que "la France souffre depuis trop longtemps d’un taux de prélèvements obligatoires élevé, supérieur à la moyenne européenne et en particulier à l’Allemagne". Le Premier ministre juge par ailleurs qu'"il faut encore plus de coordination et de cohérence" entre la France et l'Allemagne.
"Il n’est pas question de demander à l’Allemagne ou à la France de renoncer à son identité, ses traditions, ses spécificités. Par contre, puisque nous sommes plus que jamais la force motrice de la zone euro, il faut encore plus de coordination et de cohérence entre nous", affirme-t-il.