Arnaud Montebourg avait déjà rédigé le projet de loi pour nationaliser le site de Florange, affirme Le Parisiendans son édition de vendredi. Les services du ministre du Redressement productif avaient mené des études pour s'assurer de la faisabilité juridique d'une nationalisation temporaire du site sidérurgique qu'ArcelorMittal veut partiellement fermer.
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Ils auraient ensuite rédigé un document "d'une dizaine de pages et moins de dix articles" dont le titre évoque un projet de loi "pour la sauvegarde des activités productives de la France". Le coût de l'opération avait été estimé dans une fourchette comprise entre 400 millions et un milliard d'euros.
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Arnaud Montebourg avait prévu d'envoyer ce texte à ses soutiens mais y a renoncé lorsque Jean-Marc Ayrault a décidé de ne pas nationaliser le site, affirme le quotidien. Le gouvernement a en effet signé un accord avec ArcelorMittal pour maintenir les 650 emplois menacés et assurer un entretien des hauts-fourneaux pour être éventuellement rallumés plus tard dans le cadre du projet "Ulcos". Une nationalisation temporaire aurait été trop coûteuse, de l'ordre d'un milliard d'euros, a justifié le Premier ministre Jean-Marc Ayrault que les syndicats accusent de s'être laissé "enfumer".
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