La cession de titres GDF Suez n'est pas à l'étude pour financer une éventuelle nationalisation du site ArcelorMittal de Florange, contrairement à ce qu'ont dit des représentants syndicaux du site, a soutenu mercredi soir Arnaud Montebourg. Après leur rencontre avec le ministre du Redressement productif, deux représentants CFDT du site de Florange avaient dit à Reuters que l'Etat français était prêt à vendre 1% de GDF Suez pour financer une éventuelle nationalisation du site.
"Arnaud Montebourg tient à préciser que la cession de titres GDF Suez n'est pas à l'étude", écrit le ministère du Redressement productif dans un communiqué. "Dans le cadre d'une réunion ce jour avec l'intersyndicale ArcelorMittal, il a explicité les propos qu'il avait tenus plus tôt à l'Assemblée Nationale, par lesquels il a affirmé qu'une éventuelle prise de contrôle publique temporaire du site de Florange aurait un impact nul sur les finances publiques si le gouvernement décidait de financer l'opération par la cession de participations de l'Etat", ajoute-t-il, sans plus de précisions.
Arnaud Montebourg avait annoncé dans l'après-midi que le gouvernement envisageait de mobiliser des participations "dormantes" de l’État, sans précision, et qu'un repreneur était prêt à investir près de 400 millions d'euros dans le site si ArcelorMittal accepte de céder le site de Florange.