• La presse critique vis-à-vis de l'exécutif… Vendredi matin, les quotidiens étaient très critiques sur l'accord avalisé par Jean-Marc Ayrault. "Ayrault l'enfumeur", écrit Libération, le Premier ministre "laminé" pour Sud-Ouest, "camouflet pour l'exécutif" selon La République du Centre, les médias n'ont pas manqué de souligner les errements de l'exécutif.
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• ... La classe politique aussi. La classe politique non plus n'est pas tendre. Jean-François Copé, leader contesté de l'UMP, s'est ainsi élevé contre le "manque de visibilité" de la politique gouvernementale. Tout comme Rachida Dati, pour qui l'affaire démontre "l'incompétence et l'amateurisme de Jean-Marc Ayrault". Même la majorité n'est pas tendre avec le Premier ministre.
Le courant de Benoît Hamon, "Un monde d'avance", a appelé de son côté à la nationalisation de Florange. "Il faut maintenant utiliser l'instrument de la nationalisation provisoire", a-t-il estimé dans un communiqué.
• Lakshmi Mittal répond à la polémique... Dans un document interne à ArcelorMittal dévoilé par Europe 1, le patron se défend d'avoir rompu ses engagements. Il y explique que la fermeture des hauts fourneaux est prévue depuis 2006 et qu'il n'y avait aucune offre de reprise, mais qu'il était prêt à céder le site à un repreneur potentiel.
• … Et confirme ses engagements. Vendredi soir, le sidérurgiste a présenté sa "feuille de route industrielle" pour Florange. Le site, qui "a vocation à demeurer un site de référence de la sidérurgie en Europe", devrait ainsi bénéficier d'une première tranche d'investissements "dès le premier trimestre 2013". La décomposition de ces investissements devrait être connue le 13 décembre.