Un accord se dessinait samedi à Paris au sein du G20 sur la manière de mesurer les déséquilibres économiques mondiaux, grâce à un compromis avec la Chine, mais il devait encore être officiellement entériné par les ministres des Finances, a-t-on appris de sources concordantes. "Il y a un accord sur les indicateurs", a déclaré une source diplomatique. "Les choses évoluent positivement", a confirmé une autre délégation. Toutefois, une troisième source du G20 a expliqué que l'accord n'avait pas encore été acté par les ministres des principaux pays riches et émergents, réunis depuis vendredi soir à Paris sous présidence française.
Selon un négociateur, l'accord, s'il est entériné, résulte d'un compromis arraché par la France à la Chine, deuxième puissance économique de la planète, qui menait la fronde de certains pays émergents contre une partie des indicateurs des performances économiques proposés. Quatre séries d'indicateurs sont en débat : deux pour mesurer les déséquilibres internes d'un pays (déficit et dette publique d'une part, épargne privée de l'autre) et deux pour les déséquilibres externes (solde de la balance des transactions courantes, et réserves de change et taux de change effectifs réels).