La direction de l'abattoir de porcs Gad à Josselin (Morbihan), qui emploie quelque 1.000 salariés, a annoncé son intention d'ouvrir une procédure de liquidation judiciaire lors d'un comité central d'entreprise (CCE), a indiqué samedi la CFDT dans un communiqué. "Lors d'un CCE extraordinaire le mercredi 6 août, la direction de la SAS GAD Josselin a informé les représentants du personnel de son intention de solliciter du tribunal de commerce l'arrêt du plan de redressement en cours et l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire", précise le communiqué de la CFDT.
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La direction a justifié sa décision par "des problèmes de trésorerie", a indiqué à l'AFP le représentant de la CFDT chez Gad, Patrick Piguel. A cela s'ajoutent les difficultés de la filière porcine et un embargo russe sur les importations de porcs, a-t-il dit.
A court terme, l'entreprise faisait face, selon M. Piguel, au remboursement d'une échéance d'une dette, s'élevant à 4,5 millions d'euros, à payer le 10 octobre. Selon le syndicat, qui a annoncé une manifestation samedi après-midi à Lorient sur le site du festival interceltique, des négociations sont toujours en cours avec le groupe Intermarché pour la reprise de l'abattoir. "Nous n'avons pas de détails sur ces négocations", a souligné M. Piguel. "Intermarché est le seul acteur qui s'est manifesté" pour la reprise de l'abattoir, a-t-il expliqué.
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Selon l'Union départementale de la CFDT, le dossier de liquidation judiciaire devrait être déposé au tribunal de commerce fin août-début septembre. Le tribunal de commerce peut se prononcer sur une liquidation judiciaire immédiate ou bien avec "continuité de l'activité pendant deux mois s'il y a des liquidités et s'il y a un dépôt de dossier" de reprise, avant l'audience, selon M. Piguel. "Il faut qu'Intermarché sorte du bois le plus vite possible", a-t-il commenté.uppression de plus de 800 emplois.
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L'entreprise Gad avait été placée en redressement judiciaire en février 2013. En octobre dernier, la tribunal de commerce de Rennes avait validé son plan de continuation, entérinant la suppression de plus de 800 emplois.