La France a réitéré mercredi son opposition à une restructuration de la dette grecque après les propositions du ministre allemand des Finances en vue du prolongement des échéances de celle-ci. "La ligne de la France a toujours été le refus de la restructuration de la dette grecque et nous ne dévions pas de cette ligne, quelles que soient les modalités proposées", a déclaré le porte-parole du gouvernement, François Baroin, lors du compte rendu du conseil des ministres.
Il répondait à une question sur la lettre du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui a proposé au FMI, à la BCE et à ses homologues de la zone euro une opération d'échange obligataire qui permettrait de prolonger de sept ans les échéances de la dette grecque.