"Il faut vraiment que cette affaire se termine", a estimé vendredi sur Europe 1 le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, interrogé sur la situation de la Grèce. "Il faut que tous les partis politiques acceptent de mettre en oeuvre un programme de redressement qui est raisonnable, qui est indispensable et pour lequel les autres pays vont faire des prêts très importants". "Il faut que les Grecs s'aident eux-mêmes, on ne se redresse pas sans efforts", a conclu Christian Noyer, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
La zone euro a laissé jeudi une dernière chance à la Grèce de recevoir un second plan d'aide et d'éviter le défaut sur sa dette en mars mais le Parlement grec jouera à quitte ou double au cours du week-end l'appartenance du pays à l'euro.
Le président de la Banque centrale européenne a quant à lui ouvert jeudi la porte à une aide indirecte à la Grèce après l'acceptation par les partis politiques grecs des mesures d'austérité, préalable obligé au déblocage d'un deuxième plan d'aide.