Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord pour exiger des banques créancières de la Grèce qu'elles acceptent des pertes beaucoup plus "substantielles" que ce qui était prévu, a annoncé samedi leur chef de file, Jean-Claude Juncker.
"Nous nous sommes mis d'accord hier (vendredi) pour dire que nous devions avoir une augmentation substantielle de la contribution des banques" au sauvetage de la Grèce, sous forme d'une dépréciation de leurs créances, a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une réunion des grands argentiers de l'ensemble de l'Union européenne à Bruxelles.
Jean-Claude Juncker a ainsi confirmé des informations qui avaient été données vendredi soir de sources diplomatiques à l'occasion d'une réunion préalable des ministres des Finances des seuls pays de l'Union monétaire à Bruxelles. Selon ces sources, les ministres se sont concrètement mis d'accord pour négocier avec les banques une décote d'"au moins 50%", contre un objectif de 21% décidé le 21 juillet avec le secteur bancaire.