Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a confirmé officiellement mardi qu'un plan de sauvetage "sans précédent" de la Grèce avait été accepté, avec pour objectif de "garantir" le maintien du pays dans la zone euro.
"L'accord de grande ampleur" comprend une aide publique et un effacement de dette "sans précédent" par les banques créancières du pays, "afin de garantir l'avenir du pays dans la zone euro", a-t-il déclaré à la presse.
Il s'est en outre dit "optimiste" mardi sur les chances de voir la zone euro décider prochainement de renforcer la force de frappe de son Fonds de secours pour les pays fragiles. "Je suis optimiste sur le fait que les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro" lors de leur prochain sommet début mars "seront en mesure de confirmer une augmentation de la capacité de prêt combinée" du Fonds de secours actuel (FESF) et de celui qui va lui succéder en juillet (MES), a-t-il dit. Cette capacité combinée est limitée actuellement à 500 milliards d'euros.