Le ministre français des Finances François Baroin a salué l'accord "inespéré" intervenu dans la nuit de lundi à mardi sur le déblocage d'un plan de soutien sans précédent à la Grèce, d'un montant d'environ 230 milliards d'euros au total.
"C'est un très bon accord, parce qu'il permet de répartir équitablement le fardeau entre la partie européenne et la partie grecque, entre la partie publique et la partie privée", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion marathon de 13 heures avec ses homologues de l'eurogroupe.
"Je ne pense pas qu'un ministre des Finances entré à 15H30 pouvait imaginer que l'on pourrait passer de 129 à 120,5% en 2020 (de dette par rapport au PIB) de la Grèce", a-t-il commenté. L'accord, qui comprend également l'effacement de plus de 100 milliards d'euros de dette grecque par les créanciers privés, permet aussi l'octroi d'un nouveau prêt de 130 milliards d'euros à la Grèce.