Les femmes sont de plus en plus présentes dans le club des super-riches, même si les hommes restent ultra-majoritaires.
L'argent se décline au masculin. C’est ce qui saute aux yeux à la lecture du classement annuel publié par Forbes qui recense les plus grandes fortunes mondiales. Sur les 1.645 milliardaires en dollars listés par le magazine américain, seules 172 de ces fortunes sont détenues par des femmes, soit un peu plus de 10%. Une proportion encore faible, mais pourtant en constante augmentation, +25% entre 2012 et 2013. Liliane Bettencourt, jusque là femme la plus riche du monde est détrônée cette année. C’est la "jeune" Christy Walton, 61 ans seulement et P-DG de la chaîne de supermarchés Wal-Mart qui dépasse la propriétaire de l’Oréal de trente ans son aînée.
Nouvelle génération. Si les deux milliardaires évoquées sont l’une comme l’autre héritières de l’empire de leur mari ou de leur père, une nouvelle génération de self-made-women émerge. Parmi elles, Denise Coates, fondatrice de Bet365, le site de pari sportifs, mais aussi Folorunsho Alakija, reine du pétrole nigérian. Elles sont 1,9% des femmes millionnaires à avoir construit elles-mêmes leur fortune, un chiffre en constante augmentation lui aussi. Malgré tout, 90% des milliardaires mondiaux sont des hommes. Si l'argent n'a pas d'odeur, il a un genre.