Avec l'introduction en Bourse du plus grand réseau social, plusieurs proches de Zuckerberg vont s'enrichir.
A 27 ans, Marc Zuckerberg a déjà assuré son avenir, celui de ses enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants. En décidant d'introduire Facebook en Bourse, le PDG fondateur du premier réseau social au monde devrait lever beaucoup, beaucoup d'argent. A tel point qu'il devrait être propulsé dans le Top 20 des plus grosses fortunes mondiales avec ses quelque 20 milliards d'euros.
Mais Marc Zuckerberg, qui restera le premier actionnaire de l'entreprise avec 28,4% du capital, ne sera pas le seul bénéficiaire d'une entrée en Bourse attendue depuis des mois. Plusieurs personnes qui gravitent dans les cercles proches du petit génie informatique toucheront également le jackpot.
Papa pourra remercier Marc
A commencer par son père, Edward Zuckerberg, le premier à bénéficier des largesses de l'entreprise de son fils. Dentiste près de New York, Edward Zuckerberg a été bien inspiré de fournir le capital de départ de la start-up en 2004 et 2005. Mais il n'a jamais levé l'option d'achat pour deux millions d'actions… que Facebook lui a finalement généreusement accordées en décembre 2009, détaille The Baltimore Sun.
Idem pour Molly Graham, la fille de Don Graham, président du conseil de Facebook. Elle a reçu une enveloppe d'environ 150.000 euros pour son investissement dans les programmes mobiles du réseau social en 2011. Mais Molly Graham n'avait pas spécialement besoin de cela, son père possède un million d'actions restreintes de Facebook.
Des milliards à venir
Le plus grand gagnant derrière Zuckerberg en personne est sans nul doute Jim Breyer, qui détient via son entreprise de capital-risque Accel Partners 11% de Facebook. Soit 8 milliards d'euros pour une évaluation de 76 milliards d'euros. Jim Breyer a dès le début cru en Facebook, en investissant environ 8 millions d'euros lorsque le réseau social était chiffré autour de 75 millions d'euros en 2005. Même s'il a vendu des actions depuis, son cabinet devrait faire une jolie culbute.
Parmi les autres entreprises présentes au capital de Facebook qui feront de beaux bénéfices, citons le Russe DST Global (7%), Goldman Sachs (3,5%), ou encore le bailleur de fonds Peter Thiel (2%), qui devrait faire partie des plus inspirés avec son investissement de 360.000 euros en 2004.
Les petits porteurs sont aussi impatients
Chez les petits porteurs, l'affaire ne sera pas moins juteuse. Le cofondateur de Facebook Dustin Moskovitz pourrait bientôt se retrouver à la tête de 5 milliards d'euros, avec ses 7%. Un autre confondateur, Eduardo Saverin, n'aura pas la même chance. Le jeune homme qui a détenu un temps 5% du capital ne compte plus parmi les principaux actionnaires. Saverin a vendu la majeure partie de ses actions. Mauvaise pioche.
Et dans cette entreprise participative qu'est Facebook, les salariés aussi sortent gagnants. Après avoir régulièrement reçu de généreuses donations d'actions, les employés de Marc Zuckerberg vont pouvoir réaliser une jolie plus-value.
Mais la véritable success story vient de David Choe, un graffeur qui a eu le nez creux. Invité à décorer les murs de Facebook à son lancement en 2005, le jeune graffiste n'avait reçu aucun dollar des mains de Zuckerberg. Seulement 1% d'une entreprise qui n'était à l'époque diffusée que dans quelques universités. Trouvant le concept "ridicule", l'Américano-Coréen avait tout de même accepté, de quoi le propulser aujourd'hui à la tête d'une fortune estimée à 200 millions de dollars par le New York Times… La success story dans la success story.