C'est le bon moment pour acheter un appartement ou une maison. Les taux d'emprunts immobiliers atteignent à des plus bas historiques, ce qui pourrait ne pas durer. Mais surtout, les prêts à taux fixes pourraient bel et bien disparaître.
Qu'est-ce qu'un prix à taux fixe ? Aujourd'hui, un emprunteur peut avoir la garantie que le taux de son prêt n'augmentera pas entre le moment ou il l'a contracté et celui où il finit de le rembourser. Neuf prêts immobiliers sur dix sont à taux fixe en France. Les bons dossiers obtiennent des crédits sur 20 ans à un peu moins de 2.5%, qui restent donc sans évolution.
Un prix à taux variable, en revanche, peut être contracté avec un taux moins élevé, mais qui pourra bondir du jour au lendemain selon l'évolution du marché. Un prêt à taux fixe est donc rassurant pour l'emprunteur. Et cela permet aux banques d'attirer des clients et de les garder sur du long terme.
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Dans le viseur du régulateur. Mais il y a une menace. Le groupe immobilier Foncia commence même déjà à alerter ces clients. Et pour cause : le Comité de Bâle, le régulateur mondial des banques, songe à une recommandation révolutionnaire en 2015 : supprimer ces prêts à taux fixe. L'institution internationale ne publie pas de mesures contraignantes, mais ses recommandations sont souvent suivis de directives européennes. Car son avis est pris au sérieux.
Les banques mobilisées. Et là, en l'occurrence, le régulateur s'inquiète d'une remontée prochaine des taux, qui fragiliserait les banques qui ont prêté à des taux bas, et fixes. Il se dit que quand les taux vont remonter, les banques pourraient se retrouver bloquées avec beaucoup de prêts à des niveaux très bas. Les banques françaises ne sont toutefois pas prêtes à laisser mourir le taux fixe. Et elles comptent bien faire pression sur le Comité pour préserver leur produit.
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