Jean-Michel Aulas n'est pas le premier supporter du nouveau gouvernement. Le président du club de football de Lyon a listé tous les arbitrages qui allaient porter préjudice au football, dans le projet de loi de finances 2013 présenté vendredi matin.
"On a chiffré à plus de 180 millions d'euros les conséquences économiques de ces décisions de charges sociales pour le football français", a-t-il regretté sur Europe 1. "On parle de l'impôt à 65% (sic), mais que dire aussi de la majoration dans la tranche à 40% ?", a développé le président lyonnais.
"Il y a des conséquences fortes pour toute l'industrie d'une manière générale", a-t-il reconnu. "Mais est-ce que le football français peut encaisser ces 180 millions d'euros de charges supplémentaires ? Ce n'est pas sûr", a poursuivi Jean-Michel Aulas avant de conclure, un peu menaçant : "Je crois que l'on a les investisseurs et les talents que l'on mérite en fonction des lois que l'on décide".