"Je tiens à ce qu'il reste des offres à un tarif inférieur à 20 euros par mois", a déclaré jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet, qui réagissait à l'annonce faite par France Télécom d'augmenter vingt-neuf de ses forfaits internet. C'est un "seuil psychologique", a argumenté la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique, qui réclame que "chacun puisse avoir accès au tarif et au débit dont il a besoin". "Il y a une dimension sociale qui est importante. Ce que je veux à tout prix éviter, c'est qu'il y ait des gens qui, pour des raisons financières, (...) se désabonnent", alors "qu'un certain nombre de services sont en train de migrer vers internet", comme la recherche d'emplois, a-t-elle expliqué.
"Ces augmentations tarifaires ne concernent qu'une toute petite partie des clients internet Orange : quelques dizaines de milliers, sur 8,6 millions", a plaidé un porte-parole de l'opérateur, précisant que la moitié était touchée par une hausse d'un euro et l'autre moitié par une de cinq. Parmi les forfaits touchés, une offre bas débit à 5 euros (5 heures d'internet par mois) passera à 6 euros et une à 19,90 euros à 24,90 euros (forfait 512 Ko, pour 5 Giga de trafic). Les clients, informés par mail entre fin juillet et le 3 août, peuvent soit garder leur offre, opter pour une autre ou résilier leur abonnement. Concernant la demande de Mme Kosciusko-Morizet, le porte-parole a précisé qu'Orange commercialisait toujours une offre bas débit à dix euros par mois (25 heures mensuelles) et une autre à vingt euros (illimité).