Un groupe de pression américain, l'UANI, a appelé mercredi le numéro un mondial de l'automobile General Motors et son nouvel allié français, Peugeot-PSA, à mettre fin aux activités de Peugeot en Iran, pays suspecté de tenter de se doter de l'arme atomique.
Dans un communiqué, le groupe de pression United Against Nuclear Iran (UANI) a estimé que le nouvel investissement de GM dans Peugeot-PSA, dans le cadre de leur accord de coopération, devait faire l'objet d'une enquête pour voir s'il enfreint les sanctions américaines sur l'Iran du fait des ventes de PSA dans le pays.
"En tant que partenaire et désormais détenteur officiel d'une part dans Peugeot, GM doit à ses investisseurs et clients de forcer Peugeot à mettre fin à ses activités en Iran", a commenté Mark Wallace, directeur de l'UANI et ancien ambassadeur américain aux Nations Unies. "En faisant des affaires directement avec le régime iranien, Peugeot renforce sa capacité à développer un programme illégal d'armes nucléaires, soutenir le terrorisme et réprimer le peuple iranien", a-t-il ajouté, appelant le Congrès à enquêter sur l'alliance Peugeot PSA-GM.