L'Italie n'exclut pas de céder des parts dans les groupes énergétiques Eni et Enel, et de défense Finmeccanica pour réduire sa forte dette, a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Fabrizio Saccomanni à Bloomberg TV. Outre des cessions de biens immobiliers de son patrimoine, "nous envisageons aussi la possibilité de réduire notre participation dans des entreprises contrôlées par l'Etat", comme ces trois groupes, a-t-il dit depuis Moscou, où il se trouve pour une réunion du G20.
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Le gouvernement n'exclut pas non plus d'utiliser ses parts comme "collatéral (garantie) dans des schémas de réduction de la dette", a-t-il ajouté selon la transcription de l'entretien. "Nous prenons en compte différentes idées", a-t-il dit. Interrogé sur le calendrier d'une éventuelle vente de parts, il a répondu: "Nous sommes en train d'examiner le programme en termes plus généraux. J'espère que d'ici à la fin de l'année nous pourrons dire ce que nous envisageons concrètement dans notre stratégie globale de réduction de la dette".
La dette italienne a atteint un nouveau sommet historique de 2.075 milliards d'euros en mai 2013, selon des statistiques publiées cette semaine par la Banque d'Italie.