Onze pays d'Amérique Latine se sont opposés au versement de la nouvelle tranche d'aide à la Grèce débloquée lundi par le Fonds monétaire international (FMI), arguant que le risque de non remboursement était élevé. Le FMI lui même a reconnu qu'Athènes pourrait avoir besoin de davantage de soutien de la part de l'Europe. Cette opposition de ces pays d'Amérique Latine a été rendue publique par la voie de leur représentant brésilien dans un communiqué publié mercredi. "Les développement récents en Grèce confirment nos pires craintes", a déclaré Paulo Nogueira Batista, représentant du Brésil et de dix autres pays d'Amérique centrale et du sud au FMI. "La mise en place (du programme de réformes de la Grèce) a été décevante dans presque tous les domaines; les hypothèses de croissance et de soutenabilité de la dette sont encore trop optimistes", a-t-il ajouté, critiquant la décision prise lundi par le FMI de débloquer 1,7 milliard d'euros dans le cadre du plan d'aide international à la Grèce.