Le forum de Davos est l’occasion pour les partenaires européens d’évoquer la crise financière grecque. Alors que la Grèce est l’objet de dépréciation des agences de notations, auxquelles s’ajoutent des attaques spéculatives des marchés financiers, la ministre de l’Economie Christine Lagarde se veut rassurante.
"La Grèce a soumis un certain nombre de mesures nécessaires pour redresser ses finances publiques. Nous sommes au côté de la Grèce pour nous assurer tous ensemble que ces engagements sont tenus", a déclaré vendredi la ministre de l’Economie, rappelant que "l'Eurozone est une unique zone monétaire, la Grèce n'est pas seule".
La Grèce face à sa dette
Engagée dans une spirale déficitaire depuis de nombreuses années, la Grèce a d’autant plus de difficulté à emprunter de l’argent sur les marchés depuis le début de la crise financière, les investisseurs doutant de sa capacité à rembourser. Le pays a donc annoncé un plan de redressement de ses finances publiques.
Cette dépréciation de la Grèce touche l’Union européenne, via sa monnaie commune. Si la Grèce est en partie protégée par l’euro, ses récents déboires participent à la dépréciation de l’euro. "La zone euro est une zone monétaire qui nous lie les uns aux autres", a déclaré Christine Lagarde, avant d’ajouter : "nous devons remplir nos engagements".
Selon des informations de presse, l'Union européenne préparerait des mesures de soutien en faveur de la Grèce, tels que des prêts bilatéraux ou le versement anticipé de subventions européennes. Officiellement, l’Allemagne et la France se refusent pour l’instant à ce type d’aide.