L'UFC-Que Choisir veut de nouveau essayer de faire plier Free. L'association de défense des consommateurs a porté plainte contre le fournisseur d'accès internet, lui reprochant des "pratiques déloyales et illicites" dans ses conditions de vente, a-t-elle annoncé lundi, confirmant une information des Echos.
Free "reste un très mauvais élève qui ne se soucie absolument pas des règles du droit de la consommation", selon l’association qui a déjà mené des procédures à l'encontre d'autres fournisseurs d'accès internet. Elle lui reproche notamment des délais de résiliation trop longs, des frais abusifs pour les clients qui refusent le prélèvement obligatoire et d’inclure par défaut des options payantes.
Ecoutez les précisions d'Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir :
L'UFC avait déjà assigné le deuxième fournisseur d’accès à internet français en octobre, estimant que Free contournait la loi interdisant aux opérateurs de surtaxer les appels vers leurs services d'assistance téléphonique, en facturant quand même ce service après coup.
Cette fois-ci, l'association a saisi le tribunal de grande instance de Paris dans le cadre d'une procédure accélérée et réclame 535.000 euros de dommages et intérêts "en réparation du préjudice causé à l'intérêt collectif des consommateurs". De son côté, l'opérateur a indiqué qu'il ne communiquerait pas tant qu'il n'aurait pas reçu l'assignation... et sans doute pas après. L'audience a été fixée au 9 mars.