Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.
Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. Vous pouvez le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu
>>> Mardi 1er juillet, vous avez été 66% à faire "Votre choix d’actu" sur l’encadrement du temps partiel qui inquiète les patrons. A partir du 1er juillet, tous les nouveaux contrats à temps partiel devront être supérieurs à 24 heures de travail hebdomadaire. Jean-François Roubaud, président de la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises), expliquait dans Europe midi – Votre journal que si cette idée était "peut-être intelligente au départ, voulant protéger les temps partiels subis", cette initiative "n’est pas la bonne solution".
En effet, la loi sur la sécurisation de l’emploi votée en juin 2013 a notamment pour but de lutter contre la précarité en supprimant les temps partiels qui sont souvent subis. La mesure est une des conséquences de la loi de sécurisation de l'emploi de juin 2013, fruit d'un accord entre les partenaires sociaux, pour lutter contre la précarité. Parmi les quatre millions de salariés concernés, en grande majorité des femmes (80%), la moitié travaillent moins de 24 heures.
Le président de la CGPME estime que cet encadrement "ne doit pas être imposé à tout le monde au même titre que les 35 heures". Il reconnaît en revanche que, dans certains secteurs comme la grande distribution, "le problème doit être réglé".
Il évoque une "erreur fondamentale" qui va "faire du chômage supplémentaire". En effet, sur les quatre millions de contrats à temps partiel, la moitié sont en-dessous des 24 heures de travail hebdomadaire. Selon un compteur lancé par la CGPME, déjà 15.000 entreprises ont exprimé leurs inquiétudes et leur impossibilité d’embaucher avec les nouvelles contraintes.
La CGPME avait signé pourtant l’accord qui entérine cette décision. "Je le regrette", déclare son président, car "les dérogations promises sont insuffisantes". Inquiet, il évoque l’horizon 2016, où tous les contrats, y compris ceux en cours, devront répondre à ces règles et la perte probable "d’au moins 500 à 600.000 emplois".