Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a estimé vendredi que l'euro est "plus important" que l'appartenance de la Grèce à la zone euro, assurant toutefois qu'il est "important" que ce pays conserve la monnaie unique et évite une faillite. "Nous pensons qu'il est très important d'éviter une faillite de la Grèce, dans l'intérêt de la zone euro", a déclaré Mark Rutte lors d'une conférence de presse à La Haye à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire : "mais au final, l'euro est plus important que la Grèce, que son appartenance à la zone euro". "Ce n'est pas mon but", a-t-il précisé concernant une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, affirmant qu'un abandon de la monnaie unique impliquerait de quitter l'Union européenne.
Qualifiant de "bonne chose" le fait que la Grèce ait "apparemment" abandonné l'idée d'un référendum sur le plan de sauvetage de ce pays, Mark Rutte a en outre insisté sur la nécessité que la Grèce applique "pleinement" et "au plus vite" le paquet d'aide conclu par la zone euro à Bruxelles dans la nuit du 26 au 27 octobre.