"La Grèce ne va pas au sommet de l'UE comme un mendiant. Il faut un mécanisme politique qui assure la stabilité de la zone euro et qui soutienne les efforts de chaque pays", a déclaré mardi le ministre des Finances grec, Georges Papaconstantinou, à deux jours de ce rendez-vous des 27. "Nous voulons une solution européenne", a-t-il dit.
La Grèce espère que le sommet européen avec les chefs d’Etat et de gouvernement des 27, qui se déroulera jeudi et vendredi à Bruxelles, débouchera sur des résultats positifs. Elle souhaite que ses difficultés financières trouvent une solution à l'échelon européen.
Un plan d’aide est envisagé par les 27. L'hypothèse la plus sérieusement étudiée à Bruxelles est celle d'une action conjointe des pays de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI). Pour autant, la possibilité d'une intervention de la zone euro seule n'est pas écartée.
Lundi, les pays européens ont affiché de nombreux désaccords sur la question. Principal divergeant : l’Allemagne. Une négociation serrée est en cours. Les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus la semaine dernière sur un dispositif de prêts bilatéraux à Athènes coordonné par la Commission européenne mais la chancelière Angela Merkel s’est dite réticente à donner son feu vert politique à ce mécanisme.