"Lignes malades" ou "lignes sensibles". Quel que soit le nom que leur donne la SNCF, 12 lignes dont les trains sont les plus touchés par des retards vont bénéficier d'un "plan de renforcement de la qualité de service", a annoncé Guillaume Pepy, le président de la SNCF. Objectif affiché : "améliorer la satisfaction des clients".
12 lignes ciblées
Sont donc concernés les RER A et D, la ligne N du Transilien, les lignes TER autour de Lyon (Lyon-Ambérieu, Lyon-Grenoble, Lyon-Dijon), Paris-Chartres-Le Mans et Nîmes-Perpignan, le TGV Paris-Le Mans/Tours et les Corail Clermont Ferrand–Paris, Tours-Orléans-Paris, Cherbourg-Caen-Paris, Amiens-Paris, ainsi que les trains de nuit Lunéa. La liaison TGV Paris-Lyon-Marseille, un temps évoqué par Guillaume Pépy, n'a finalement pas été retenue dans la liste.
La SNCF veut davantage écouter ses usagers. Concrètement, elle publiera désormais chaque mois un baromètre mesurant le ressenti des voyageurs. Un "responsable consommateurs", chargé du dialogue avec les clients, sera nommé pour chaque ligne. Et chacune des 12 lignes aura également son propre blog. Par ailleurs, un conciliateur sera très prochainement nommé pour engager des discussions approfondies avec les abonnés de la ligne TGV Le Mans/Tours-Paris, qui ont entamé une grève des billets.
Le budget annoncé dans 2 mois
Des travaux plus lourds, notamment d'infrastructure, sont aussi nécessaires et prendront plus de temps. La SNCF lance donc un audit, dont les conclusions seront rendues dans deux mois. L'entreprise annoncera à ce moment-là le montant de l'investissement nécessaire à la réalisation de ce plan.