Les billets de train vont augmenter d'ici fin janvier, ce qui provoque la colère de certains usagers et élus. Cette hausse sera probablement "entre 2 et 3%", en dessous de ce que souhaitait la SNCF, a pourtant indiqué mardi Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie et des Transports.
Mais cette augmentation, même minimisée, passe mal auprès des usagers après les nombreux couacs enregistrés sur les lignes de la SNCF ces dernières semaines. Le trajet interminable Strasbourg-Port Bou en décembre dernier, qui a cumulé plus de 13 heures de retard, a illustré les dysfonctionnements de la SNCF sans compter les nombreux retards dus aux intempéries.
Un député plaide pour "un gel des tarifs"
Le député alsacien UMP, Jean-Philippe Maurer, propose même un gel des tarifs de la SNCF, s'érigeant au micro d'Europe 1 contre un "abonnement mensuel qui a augmenté de 26 % depuis 2002". On a une société publique qui imperturbablement augmente tous les ans ses tarifs", déclare-t-il en colère.
La SNCF demandait initialement une hausse de 5%, selon la ministre des Transports, pour compenser à la fois l'augmentation des péages que la compagnie doit payer à Réseau ferré de France (RFF) pour faire circuler ses trains, et les coûts de renouvellement des matériels.