Après l'accord avec les banques créancières de la Grèce, la dette publique du pays devient "viable" a estimé jeudi le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos. "S'il n'y avait pas eu cet accord, la dette en 2020 aurait atteint 173% du PIB, donc il s'agit d'un allégement impressionnant", a dit le ministre lors d'une conférence de presse à son retour de Bruxelles, quelques heures avant une allocution télévisée du Premier ministre Georges Papandréou.
Selon le ministre, la dette sera allégée de 4,5 milliards d'euros chaque année, soit 2,2% du PIB". Les négociations avec les banques pour mettre en place le nouveau programme d'échange de dette vont commencer "dans deux à trois semaines" a précisé Petros Christodoulou, le patron de l'agence de la dette publique grecque, à quelques journalistes présents en marge de la conférence de presse.