Vous rêvez d'une résidence secondaire? C'est peut-être le moment de passer du rêve à la réalité. Depuis le début de la crise, les prix du m2 restent élevés pour les résidences principales, en plein centre-ville ou à proximité. Mais ils ont drastiquement baissé pour les maisons de campagne : entre 20% et 50% de moins suivant les régions, par rapport à il y a cinq ans, selon une enquête d'Europe 1 en partenariat avec le Parisien-Aujourd'hui en France.
Des prix bas et des marges de négociations. Dans le Morvan par exemple, en plein cœur de la Bourgogne, à 2h30 de Paris, les maisons se vendaient 200.000 euros en moyenne avant la crise. Aujourd'hui on, est plutôt entre 40.000 et 150.000 euros. "Il ne se vend rien au-dessus", confie une spécialiste du secteur à Europe1. On ne les trouvera pas forcément aux prix les plus bas au départ, mais il existe de fortes marges de négociation.
Les acheteurs reviennent. Les prix ont d'ailleurs tellement chuté que les acheteurs commencent enfin à revenir. L'agence "immobilier Morvan", par exemple, a augmenté son chiffre d'affaires de 30% depuis le début de l'année. Pareil dans les Pyrénées, à 130 kilomètres au sud de Toulouse : une maison de 80 m2 avec 5.000 m2 de terrain s'est vendue cette semaine 40.800 euros. Elle aurait coûté le double il y a 5 ans...
Même en Bretagne, les prix commencent à s'adapter. Dans la presqu'île de Ruys, par exemple, l'agence Century 21 avait 25 biens à vendre en 2008, elle en a aujourd'hui 92. Car si les acheteurs commencent à revenir peu à peu, il y a encore beaucoup moins qu'avant la crise. Du coup, les maisons qui se vendaient 300.000 euros sont descendues à 220/240.000 euros. Du coté de la Normandie en revanche, inutile de rêver de Deauville à moitié prix. Deauville reste Deauville. Les négociations se maintiennent aux alentours 500.000 euros. Plus on accepte de s'éloigner des cotes, en revanche, plus les prix sont négociables.
Ne pas oublier taxes et travaux. Attention toutefois, dans tous les cas, à bien regarder au-delà du prix de vente : le coût des taxes foncières et taxe d'habitation peuvent grimper très haut dans certaines communes. Et c'est sans compter le prix des éventuels travaux.