L'info. Frauder les transports en commun ne "coûte" à chaque fois que quelques euros. Sauf qu'à l'échelle d'un pays, l'addition se révèle bien plus lourde : au moins 500 millions d'euros, selon un décompte du Figaro. Des chiffres qui seraient stables sur les dernières années.
Une addition d'au moins 500 millions. Pour arriver à ce chiffre, il suffit d'additionner le manque à gagner sur les recettes pour la SNCF (300 millions d'euros), la RATP (100 millions), Keolis (30 millions) et les autres entreprises de transports urbain (70 millions).
Et quelques extras en plus. Ce chiffre de 500 millions d'euros ne représente que la valeur des titres de transports qui n'ont pas été achetés. Or la lutte contre la fraude représente elle-même un coût : des millions d'euros pour changer les portiques ou payer des contrôleurs par exemple.
Seulement 18% du manque à gagner récupéré. La RATP "a évalué que sur les 100 millions d'euros de manque à gagner par an, elle ne parvenait à en recouvrer que 18 millions. La SNCF récupère seulement quelques dizaines de millions d'euros sur les 300 qu'elle perd", précise Le Figaro.
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