Fin 2013, un demandeur d'emploi indemnisé sur deux était au chômage après une fin de CDD ou de mission d'intérim, selon le rapport d'activité 2013 de l'Unédic reçu lundi par l'AFP. Selon les données communiquées par l'organisme paritaire qui gère l'assurance chômage, à fin 2013, 38% des allocataires étaient indemnisés après une fin de CDD et 12% après une fin de mission d'intérim. Près d'un sur trois (31%) l'était après un licenciement, dont 10% après un licenciement économique.
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Enfin, 13% des chômeurs indemnisés se sont inscrits à Pôle emploi après une rupture conventionnelle, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes (11,4% en 2011). Ce type de rupture de contrat à l'amiable entre salarié et employeur a été mis en place en 2008. Si les "licenciés" ne sont pas le premier contingent de chômeurs indemnisés, "ils sont plus souvent confrontés au chômage de longue durée", indique l'Unédic.
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Par ailleurs, plus de la moitié des chômeurs indemnisés (54,5%) n'ont pas le baccalauréat, et 21,1% n'ont que le bac. Seul un quart des allocataires (24,4%) a fait des études supérieures. "Si un niveau de formation peu élevé semble augmenter le risque de chômage, un niveau élevé de formation ne préserve pas totalement de ce risque", constate l'Unédic. Au total, 2,56 millions de chômeurs étaient indemnisés par l'Unédic au 31 décembre 2013 et 4,74 millions personnes ont été indemnisées au moins une fois au cours de l'année 2013.
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