La vente de Rafales à l’Inde se précise

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et Aude Leroy , modifié à
INFO E1 - La liste des sous-traitants indiens est arrêtée et le calendrier d’une signature prend forme.

L’info. Le feuilleton du Rafale, l’avion de chasse conçu par Dassault Aviation, pourrait enfin connaître un dénouement heureux. Après plus d’une décennie de négociations ratées, le groupe français est en passe de trouve un premier acheteur à l'étranger, en l’occurrence l’Inde. Ce n’est plus qu’une question de temps, à en croire Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement. Habitué à la discrétion, celui qui programme et finance les achats d'armes et d'armements pour les militaires français a accepté de répondre aux questions d’Europe 1.

Un indice : les sous-traitants identifiés. Dans les négociations entre Dassault et l’Inde, sous la houlette de l’Etat français, il est prévu que l’Inde bénéficie de transferts de technologie. En clair, les Indiens vont apprendre une partie des techniques pour assembler eux-mêmes 108 des 126 avions de combat, pour un contrat estimé à 9 milliards d'euros. Or, signe que les négociations sont bien avancées, la liste des sous-traitants indiens est bouclée.

"Cette phase d’identification des partenaires est achevée, il y a donc un accord entre Dassault et son principal partenaire industriel indien, qui est HAL. Dans les prochaines semaines, les discussions autour des aspects techniques et industriels seront terminées", assure Laurent Collet-Billon.

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Il y a un début de calendrier. Si le ministre de la Défense a précisé début février qu’aucun contrat ne serait signé d’ici mai 2014, les choses devraient se décanter d’ici mai 2015, a ajouté Laurent Collet-Billon.

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"Je suis incapable de vous donner la date très précise, j’espère que ce sera avant la fin de l’année. Maintenant, l’essentiel n’est pas de dire que ce sera au mois de décembre 2014, l’essentiel est de constater, à un certain moment en 2014 ou début 2015, que le contrat existe et qu’il est bien mis en vigueur", a-t-il précisé, avant d’ajouter : "c’est ça l’objectif".

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Mais, pas de précipitation. "Il est inutile de mettre une pression excessive, et d’ailleurs probablement inefficace, sur le gouvernement indien et sur son administration", prévient cependant Laurent Collet-Billon. Car, comme l’ont montré les récents échecs des négociations avec le Brésil ou encore les Émirats arabes unis, accélérer les négociations est rarement payant. "Les choses se passent comme elles doivent se passer avec, quelque part, le respect du temps indien. C’est un partenaire tout à fait stratégique et essentiel pour nous", souligne le délégué général pour l'Armement.

Et Laurent Collet-Billon de conclure : "une fois les élections indiennes passées et le gouvernement en place, nous reprendrons les discussions pour finaliser le contrat. Ce que nous disons à nos partenaires indiens, c’est que nous respectons vos processus de décisions et le calendrier qui y est associé".

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