Les deux plus grands cimentiers mondiaux, le suisse Holcim et le français Lafarge, vont fusionner pour donner naissance à un colosse du béton, qui pèsera 32 milliards d'euros et 130.000 emplois, sous réserve du feu vert des autorités de la concurrence.
Fusion “entre égaux”. "Ce projet de fusion est une opportunité unique dans l'histoire d'une entreprise", a affirmé lundi le président d'Holcim, Rolf Soiron, lors de l'annonce de la fusion, quelques jours à peine après la divulgation vendredi de "négociations avancées" entre les deux groupes en vue d'un tel rapprochement. "Avec cette fusion de deux groupes aux fortes racines européennes, nous franchissons une nouvelle étape", a renchéri le PDG de Lafarge, Bruno Lafont.
L'opération prendra la forme d'une offre publique d'échange lancée par le groupe suisse Holcim sur son concurrent français Lafarge, au taux d'une action Holcim pour une action Lafarge, ont précisé les deux groupes dans un communiqué commun, ajoutant espérer boucler la transaction au premier semestre 2015.
Reste à savoir quel sera le pays de rattachement de la nouvelle entreprise, comme l'a souligné lundi Axel de Tarlé dans le Zoom Eco :
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