"On me reprochait déjà d'être l'Américaine de service" au ministère des Finances, a répliqué lundi Christine Lagarde alors qu'elle était interviewée par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 à propos de son poste au FMI. "Vous savez, je ne suis ni américaine, ni française, ni européenne, c'est un peu le pacte que l'on passe avec le Fonds monétaire international", a expliqué la directrice générale du Fonds.
"J'ai vibré quand j'ai appris que la France avait remporté sa demi-finale et accédait à la finale de la Coupe du monde de rugby, ça vous donne une idée du sentiment que j'éprouve pour mon pays, j'étais fière. Mais en même temps, quand il s'agit de prendre une décision, je dois me départir de ma nationalité, de ma préférence, de mon inclination, et pour la France, et pour l'Europe", a encore commenté Christine Lagarde.