"Les Grecs ont beaucoup, beaucoup avancé. Ils ont beaucoup travaillé et ont par exemple réduit leur déficit l'année dernière d'à peu près cinq points", a commenté Christine Lagarde sur Europe 1 lundi matin. "On s'est mis d'accord avec eux sur un certain nombre d'actions complémentaires qui, si elles sont bien mises en œuvre, doivent nous amener à approuver la situation et à débloquer la tranche suivante" d'aide, a ajouté la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) alors qu'une délégation d'experts est actuellement à Athènes pour juger la situation.
L'ancienne ministre de l'Economie française a également salué "de bonnes mesures votées" en Italie et en Espagne, pays également en proie à une économie fragile. "Il faut maintenant les mettre en oeuvre, et c'est bien souvent là que le bât blesse", a-t-elle mis en garde. En ce qui concerne la France, comme son "prédécesseur" Dominique Strauss-Kahn, Christine Lagarde se refuse "à faire tout commentaire spécifique sur [son] pays".