"Je n'ai pas l'intention de contribuer directement au fonds de stabilisation (européen). Pourquoi le ferais-je alors que les Européens s'abstiennent ?", a déclaré vendredi la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Elle a précisé, lors d'une conférence de presse donnée durant le sommet du G20 de Cannes, que l'ensemble des pays "Brics" (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'entendaient sur le fait qu'une aide financière à la zone euro ne pouvait transiter que par le FMI.