Le déficit de l’État a été moins important que prévu en 2014, de plus de 3 milliards d'euros, en raison de meilleures rentrées fiscales qu'attendu. Il devrait en effet avoir atteint 85,6 milliards d'euros en 2014 contre 89 milliards prévus dans la loi de finances rectificative de fin 2014 (89,0 milliards).
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La version finale attendue en mars. Le ministre des Finances Michel Sapin a précisé à l'AFP que malgré ce bon résultat, il maintenait la prévision de déficit public (Etat, collectivités, protection sociale) à 4,4% du PIB (Produit intérieur brut) pour 2014. "A ce stade, le calcul de la situation budgétaire de l'Etat conforte largement la prévision d'un déficit à 4,4% du Produit intérieur brut en 2014", a-t-il assuré, disant attendre les chiffres des autres administrations publiques.
"Nous préférons constater les bonnes nouvelles que les annoncer", a-t-il ajouté. Le déficit public pour 2014, qui comprend en outre les comptes de la Sécurité sociale et ceux des collectivités territoriales, sera publié de 26 mars. Le gouvernement prévoit de ramener ce déficit public à 4,1% du produit intérieur brut fin 2015.
"Maitrise significative" des dépenses. Le déficit du budget de l'Etat s'était élevé à 74,9 milliards d'euros en 2013. Michel Sapin souligne en particulier que les dépenses de l'Etat ont été inférieures de 3,3 milliards d'euros à ce qu'elles avaient été en 2013, hors charge de la dette et pensions. Elles ont atteint 276,7 milliards d'euros. "C'est la première fois que de manière aussi significative, la maîtrise et la diminution de la dépense de l'Etat s'inscrit dans les faits", souligne Michel Sapin. "On n'est pas dans la maîtrise de la hausse, on est vraiment dans de la baisse." Les recettes fiscales se sont établies à un niveau légèrement supérieur aux prévisions, à 274,3 milliards d'euros,