Le jambon-beurre ne connaît pas la crise. Le sandwich le plus vendu en France ne cesse de voir, année après année, son prix grimper. 2013 n'a pas échappé à cette tendance, avec une hausse de 1,26% pour s'établir à 2,71 euros en moyenne. Le tarif de ce sandwich emblématique a constamment progressé pendant les trois dernières années, avec une hausse de 7,54% depuis 2010. L'inflation cumulée des prix de la restauration sur la même période est de 6,3%.
Plus fort que l'inflation. Le prix de ce sandwich croît donc plus vite que les prix des autres produits de la restauration, dont l'inflation moyenne est de 1,1%, selon le cabinet spécialisé Gira conseil, qui réalise cet indice depuis 2008. En 2013, le marché du sandwich en France est en croissance en volume et en valeur avec un chiffre d'affaires de 7,27 milliards d'euros (soit respectivement une hausse de 1,85 et 3,41% par rapport à 2012). Le sandwich jambon-beurre y représente 58% des sandwichs consommés avec plus de 1,2 milliard d'unités, mais perd significativement des parts de marchés (-5,39% depuis 2012).
10,46% plus cher dans les grandes villes. Évidemment, le prix du sandwich n'est pas le même partout dans le pays. Le jambon-beurre est par exemple 10,46% plus cher dans les grandes villes, selon cet indice. Avec un prix moyen de 3,29 euros, Paris est sans surprise la ville la plus chère, suivie par Marseille (3,17 euros) et Toulouse (3,10 euros). A l'inverse, c'est à Douai que l'on trouve le jambon-beurre le moins cher avec un tarif moyen de 2,22 euros, puis à Bourg-en-Bresse (2,35 euros) et Saint-Brieuc (2,43 euros).
Il s'achète "vite". Comparé aux revenus moyens par ville, il faut travailler 8 minutes à Saint-Brieuc, 10 minutes à Paris et 15 minutes à Marseille pour déguster un jambon-beurre, assure le cabinet spécialisé. Plus globalement, Gira indique que le marché de la restauration rapide est en croissance en 2013 avec 7,236 milliards de repas pour un chiffre d'affaires de 45,86 milliards d'euros, soit une augmentation respective de 2,56% et 1,78% par rapport à 2012. Ce segment représente aujourd'hui plus de la moitié des repas consommés en hors domicile en France (52,05%).