Les immatriculations de voitures ont progressé de 2,6% et les marques françaises semblent aller mieux.
Le chiffre. Le marché auto redémarre. Et les nouveaux modèles semblent même redonner un peu de carburant aux ventes des constructeurs français. Le rebond des ventes s'est en effet poursuivi en octobre en France, avec une hausse de 2,6%, à 166.515 voitures immatriculées. En septembre, elles avaient déjà rebondi de 3,4%, ce qui a conduit le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) à réviser lundi sa prévision pour l'année.
Les Français repassent la marche avant... La tendance profite avant tout aux constructeurs français : PSA Peugeot Citroën a vu ses ventes progresser de 4,1%, après une baisse de 6,8% en septembre. Et le groupe Renault (Renault+Dacia) reste en bonne forme et ses ventes progressent de 5,8% en octobre, après un bond de 18,1% le mois précédent. "Ce chiffre est une très bonne nouvelle et ce sont surtout les nouveaux modèles qui se vendent" comme les Peugeot 2008, les Renault Captur ou la nouvelle Sandero de Dacia, a indiqué un porte-parole du CCFA.
Dans le même temps, les groupes étrangers voient leurs immatriculations se replier de 0,1 % en moyenne (+9,4 et + 7,2% pour Général Motors et BMW, mais -3,6 % pour Volkswagen, - 8,3 % pour Ford et -7,2 % pour Nissan).
… Mais la route est longue. Sur les dix premiers mois de l'année, les immatriculations automobiles restent en revanche en baisse de 7,4% en données brutes et de 6,9% à nombre de jours ouvrables comparables. Pour autant, le CCFA se montre à présent plus optimiste sur l'ensemble de l'année. Il table sur une baisse "d'environ 6%" des ventes à nombre de jours ouvrables comparables, a indiqué un porte-parole, contre -8% auparavant.
Mais rien ne dit que l'embellie sera durable. Le durcissement des malus écologiques à partir de l'an prochain et la disparition de certaines tranches du bonus depuis le 1er novembre devraient en effet grossir les prochaines publications des chiffres de ventes. Mais l'an prochain, une fois ce durcissement entré en vigueur et ancré dans l'esprit des consommateurs, le marché risque de se remettre pas à patiner.